« Le corps s’adapte dans la mesure ou le stress appliqué n’est pas plus grand que sa capacité d’adaptation »
Le corps est sans cesse soumis à des contraintes mécaniques, que cela soit dans l’activité professionnelle, dans la vie personnelle et surtout dans la pratique sportive.
Apprendre à quantifier son stress mécanique. C’est le cheval de bataille de l’équipe de la clinique du coureur et son créateur Blaise Dubois. Il se révèle que la quantification du stress mécanique (QSM) est l’outil par excellence dans la prévention des blessures tissulaires d’origines non traumatiques. C’est un outil utilisé par des milliers de professionnels de la santé. Une bonne observance des signaux que le corps nous envoie va permettre d’ajuster au mieux notre entrainement afin de favoriser les phénomènes d’adaptations et donc de progression.
Pourquoi quantifier son stress mécanique?
L’immense majorité des blessures non traumatiques, on parle de plus de 80%, résulte d’un changement dans la planification de l’entrainement aboutissant à une surutilisation des tissus. Comprendre et utiliser la QSM ne demande que très peu de temps pour des résultats bien souvent salvateurs. En terme de « Cost / Effectivness » ou « Coût / Efficacité » on est sur un rapport excellent.
La QSM consiste à surveiller son niveau de stress mécanique par le biais d’une écoute attentive des signaux envoyés par notre corps. La douleur étant le signal le plus important il sera important de noter sa venue aussi bien pendant qu’après l’effort et même le lendemain. Toutes les modifications de symptômes seront à prendre en considération.
Dernier point à noter, des facteurs externes peuvent influencer votre ressenti et votre capacité à tolérer le stress mécanique. Ainsi l’anxiété, la fatigue, le stress psychologique ou encore certaines conditions climatiques peuvent contribuer à une diminution de vos capacités. Il faut savoir les observer.
« Un athlète qui progresse est un athlète qui ne se blesse pas »
Cet outil vous permettra sans doute de passer à travers bon nombre de blessures et de ce fait vous fera progresser pour atteindre vos objectifs.
La régularité sera le secret d’une bonne adaptation
S’entrainer / Quantifier
S’adapter / Progresser
Version française par mes amis de chez Kiné Boetie Paris ICI !
on passe à l’action
comment ça marche?
Pour chacune de vos séances il sera indispensable de remplir les champs suivant:
- La date de la séance : elle permettra de situer les données dans le temps.
- Votre ressenti pendant / après / le lendemain de la séance. C’est grâce à ces données que la courbe de QSM se construit
Vous pourrez noter la séance effectuée dans l’onglet « descriptif de la séance ». Cette option est facultative mais vivement recommandée car elle vous permettra d’adapter au mieux vos prochaines séances en fonction des valeurs que la courbe de QSM vous donnera.
Vous pourrez également cocher des cases de « conditions exceptionnelles » quand les fameux facteurs externes (stress, fatigue…) peuvent, selon vous, influencer votre tolérance au stress mécanique.
